Mais enfin, coach, c'est un métier de fin de carrière!
Lorsque j'ai annoncé mon projet de reconversion, à 26 ans, à mon entourage personnel et professionnel, beaucoup furent surpris, et à juste titre.
En effet, lorsqu'on pense coaching, l'image d'Epinal est plutôt celle d'un.e ancien.ne cadre supérieur.e de 50 ans souhaitant donner un nouveau souffle à une fin de carrière... alors une petite jeune qui choisit cette voie après seulement 5 ans d'expérience professionnelle, cela peut surprendre.
Comment j'ai fait la connaissance du coaching ?
Dès mon premier CDI en 2016, où j'occupais un poste de Chef de projet Développement RH, j'ai eu l'opportunité de rencontrer des coachs certifiés dans le cadre d'accompagnement que nous mettions en place auprès des collaborateurs de l'entreprise. J'ai tout de suite été bluffée par les résultats obtenus, dans des délais très courts, et fascinée par ce métier qui nécessite compréhension du fonctionnement humain, de l'organisation (le système), qualités relationnelles...
Depuis, le coaching était dans un coin de ma tête, un projet de carrière "pour plus tard", "en deuxième partie de carrière"...
Et puis la deuxième partie de carrière est arrivée plus tôt que prévue...
En Août 2019, une véritable prise de conscience s'opère lors d'un séjour au Québec (les quelques 2500 km de road-trip ainsi que les superbes randonnées ont été propices à la réflexion...) et une petite voix s'élève en moi : "pourquoi pas maintenant"?
En effet, après une année sur mon nouveau poste et après avoir moi-même bénéficié d'un coaching (à l'origine, sur une thématique personnelle et non une thématique professionnelle !), il devient clair que la direction dans laquelle je souhaite orienter ma vie désormais est celle de l'accompagnement et de la transmission.
Au fil des semaines, les morceaux du puzzle s'assemblent et ce projet prend de plus en plus de sens à mes yeux : permettre à chacun de trouver sa place dans la société (l'entreprise ou la société au sens large) et accompagner vers l'épanouissement par des relations harmonieuses, ont été le moteur de mon choix initial de me tourner vers les ressources humaines. C'est ainsi que je décide d'abandonner le salariat pour créer mon auto-entreprise et exercer en tant que formatrice et coach.
Ma formation à la Haute Ecole de Coaching
Et bien comme ça, tu pourras dire que tu as fait HEC! Cette blague d'un de mes amis me donne l'occasion de préciser que non, je n'ai pas choisi cette école pour pouvoir dire J'ai fait HEC*.
Trêve de plaisanteries, mon choix s'est porté sur cette école car elle répondait à plusieurs de mes critères :
- une reconnaissance RNCP (= reconnue par l'Etat)
- un coût "raisonnable" (plutôt compétitif sur le marché des écoles de coaching)
- une partie de la formation en présentiel afin de pouvoir pratiquer
La Haute Ecole de Coaching répond à l'ensemble de ces critères et prévoit même un cursus spécial pour les "jeunes" (< 30 ans) : la Junior School. C'est ainsi qu'en Septembre 2020, j'ai démarré cette certification - une bouffée d'air dans cette année 2020 mouvementée.
*HEC (Ecole des Hautes Etudes Commerciales de Paris) est la plus grande école de commerce de France selon la plupart des classements nationaux et internationaux et dans le microcosme des écoles de commerce (et parfois dans leur prolongement, les entreprises), j'ai toujours été assez amusée par cette tendance/fierté à mettre en avant le "j'ai fait HEC" dès lors qu'on a réalisé une année de master sup, MBA, ou quelconque formation dans cette école...
J'aurai peut-être l'occasion de réaliser un article sur le sujet des écoles de commerce. D'ici là, je recommande à ce sujet la lecture du pertinent J'ai fait HEC et je m'en excuse de Florence Noiville.